Flatout 2, le test.

Aujourd’hui si vous demandez a un gosse ce que lui fait penser l’expression « jeux de course » vous avez 90% de chance qu ‘il vous réponde « need for speed » Le succès de la série est telle depuis qu’elle s’est orienté que la quasi-totalité des jeux de course se sont tourné vers cette nouvelle mode (ndlr : de merde). Flatout2, lui, se propose gentiment de semer la pagaille dans cet univers de conformisme qu’est le jeu de course contemporain.

On lance flatout2 et on est d’abord accueillit par une interface sobre mais efficace et une bande son résolument hard-rock avec du Megadeth en autre. Allez hop une fois le profil crée on se lance a cœur ouvert dans le mode carrière. Au départ seul le mode derby est disponible mais vous débloquerez rapidement de nouveaux modes, de nouveaux circuits et donc de nouvelles voitures. Signalons au passage que faire le mode carrière est indispensable si vous voulez avoir tout les circuits et voitures en mode course libre, mais retournons à nos moutons. On sélectionne maintenant sa voiture. Il ne faut pas se faire d’illusion au départ vous aurez plus une 4L qu’une Ferrari Enzo. D’ailleurs vous n’aurez ni l’un ni l’autre, aucune marque n’ayant voulu payer pour voir ses bagnoles exploser joyeusement sous les coups du joueur. Vous ne pourrez donc sélectionné qu’une vieille épave rouillé, retenu par trois branches et dont le freinage est assuré par une bande de lutins ivres. On sélectionne ensuite la coupe, réunion d’au minimum trois circuits (mais pouvant aller jusqu'à six ) et enfin on joue.

Ce qu’on peut dire c’est qu’on ne joue pas a flatout 2 comme a la poupée. Ici finir avec le pare choc qui traîne, les vitres explosé et la portière enfoncé est une constante. Pourquoi ? Cela peut être pour empêcher un concurrent qui remonte de vous dépasser (un coup de volant et il se retrouve a 100 mètres derrière sans comprendre pourquoi ), pour mieux prendre un virage (en s’appuyant contre une autre bagnole ) ou…pour aller plus vite. En effet dès que vous rentrez dans un objet ou une voiture adverse, votre jauge de nitro augmente et vous pourrez faire une pointe d’acceleration en laissant vos adversaires sur place. Tiens ça va d’ailleurs me donner l’occasion de vous parler du moteur physique, tout bonnement hallucinant. Des milliers d’objets peuvent être déplacé ou détruits : cela peut aller de la vitre au réacteur d’avion en passant par l’échafaudage qui, si vous lui rentrez dedans au bon endroit, s’effondrera sur votre adversaire. Et tout ça est fait dans une seule optique : renforcer la sensation de fun.

On a d’ailleurs l’impression que tout est fait pour remplir un seul objectif : le joueur doit s’éclater. Cela va du moteur physique aux graphismes magnifiques, rempli de textures de toute baaauuutttééé. On sent cela aussi dans la variété des circuits, qui font que jamais vous ne vous ennuirez : forêt, désert ou circuits, ce seront toujours des circuits différents et les apprendre est vital car chacun possède ses pièges ou raccourcis. Enfin pour bien faire comprendre qu’on n’est pas une simulation de course il y a les mini-jeux, tous plus débile les uns que les autre. Bien que différent ils consistent en fait tous a balancer son pilote a travers la bagnole pour remplir divers objectifs (traverser des anneaux de feux, faire tomber des quilles…). Enfin les parties en réseau ou en LAN sont des grand moments de fraternité ou l’ont se fout sur la gueule avec amour.

Au final Flatout 2 est un immense défouloir. Mais il se paye le luxe d’être plus qu’un simple défouloir basique, grâce a ses graphismes magnifiques, à son moteur physique splendide, a la variété de ses décors et a tout ces petites choses qui fait que l’on s’éclate tout simplement. Son seul point faible réside dans sa faible durée de vie en solo : vous bouclerez rapidement le mode carrière pour ensuite vous tourner vers le réseau ou les LAN, pour un plaisir sans cesse renouvelé !

PeLOmaR, 87%

Editeur : Empire interactive
Développeur : Bugbear Entertainment
Type : jeu de course bourrain
site officiel : flatoutgame.com